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Médiathèque Magescq : il était une fois, George Sand

Médiathèque Magescq : il était une fois, George Sand

Hubert Delpont est un historien et écrivain mais vendredi dans la médiathèque trop peu remplie, c’était un conteur qui a embarqué au fil des mots le public.

Sur les traces de la future George Sand, qui s’appelait encore Aurore Dudevant, née Dupin, il fit découvrir le passé épistolaire de la jeune femme. Celui-ci se déroulait essentiellement dans le Sud-Ouest. Un tempérament neurasthénique qui masquait une âme bouillonnante et passionnée. Elle entra en romantisme avec sa 1ère histoire d’amour pour Aurélien, bordelais, qu’elle rejoignait entre les cures thermales dans les Pyrénées, et les invitations d’une amitié féminine complice : l’épouse, le mari, l’amant, l’amie.

Quatre personnages qui s’échangent des lettres emprunts de poésie et de tumulte. Quatre personnages qui provoquent chez l’historien Hubert Delpont un goût pour l’enquête littéraire. Chercheur, il va tel un détective, trouver dans cette entrée en littérature de la jeune Aurore Dudevant, des similitudes avec le récit de Jean-Jacques Rousseau « La nouvelle Héloïse ».

1830, la société littéraire connaît le début du Roman et abandonne l’épistolaire. Les lettres échangées entre Aurore, Aurélien, l’amie et Casimir le mari, ne seront jamais publiées par la future George Sand mais gardées par tous les protagonistes.

Et lorsqu’en 1832 le livre de J. Sand « Rose et Blanche » est publié, Aurore Dudevant, qui prit ce pseudonyme en référence à Jules Sandeau, son amant d’alors, entre, 6 ans après les faits, dans l’écriture d’un récit où transparaît son passage dans le Sud-Ouest, des Pyrénées à la Gironde, en passant par les Landes de Gascogne. Par la suite, elle abandonnera le J. pour devenir George Sand.

La Médiathèque